Les entreprises liées au cheval, hors élevage

Les activités équestres liées à l’enseignement de l’équitation en France concernent plus de 9 500 structures équestres, principalement privées et adhérentes à la Fédération Française d’Équitation (FFE).

Il existerait par ailleurs environ 2 000 à 3 000 autres entreprises, fermes équestres ou écuries de propriétaires, gérées par des cavaliers professionnels ou des agriculteurs et dont l’activité principale agricole est liée à la prise en pension de chevaux ou au tourisme équestre.

1/3 des structures équestres se situent dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.

Environ 2 400 personnes disposent en France d’une licence délivrée par les sociétés mères, les autorisant à entraîner des chevaux pour concourir en courses. Un entraîneur évolue la plupart du temps dans une seule discipline, le trot ou le galop.

Les 2/3 des écuries sont spécialisées dans la discipline du trot. En galop, les écuries tendent à se spécialiser entre les courses de plat ou d’obstacles.

Les entraîneurs de chevaux de course exercent majoritairement leur activité dans les régions du nord-ouest, à tradition d’élevage et d’organisation de courses. Le nombre d’entraîneurs est stable, en revanche d’autres entreprises se développent en proposant des prestations de débourrage et de pré-entraînement des jeunes chevaux. Ces prestataires interviennent à la sortie de l’élevage, pour préparer un cheval avant sa mise à l’entraînement chez un entraîneur.

Plus de 1 000 associations adhérentes à la FFE contribuent au développement des pratiques équestres en France. Elles sont organisatrices de compétitions équestres ou bien organisent d’autres types de rassemblements, par exemple pour les cavaliers d’extérieur. En général, elles ne possèdent pas elles-mêmes d’infrastructures mais fonctionnent au sein ou en partenariat avec d’autres structures existantes (centre équestre, pôle hippique…).

Les courses hippiques en France sont quant à elles organisées par 235 associations nommées « sociétés de course », généralement chargées de la gestion d’un seul hippodrome. Les activités des hippodromes sont très variables, les ¾ des sociétés organisant 10 réunions ou moins par an.

Les sociétés de course sont surtout situées dans le nord-ouest de la France, tandis que les associations équestres sont plus uniformément réparties. Ces associations reposent sur l’implication régulière d’une dizaine à une vingtaine de bénévoles, et même souvent beaucoup plus durant les jours de manifestations organisées.

Selon l’Observatoire national démographique de la profession vétérinaire, environ 3 100 vétérinaires déclarent pratiquer une activité équine en 2021 (actes d’identification, soins…). Ils représentent 16% des vétérinaires inscrits au tableau de l’Ordre. 37% de ces vétérinaires exercent de manière exclusive ou prédominante la médecine et la chirurgie des équidés. La majorité des vétérinaires déclarant une activité équine l’exerce de manière occasionnelle (64%). Les diplômés sont à 55% des femmes, dont 70% sont âgées de moins de 40 ans.

Environ 1 700 entreprises de maréchalerie exercent leur activité en France (synthèse emploi filière équine, décembre 2018). Ces très petites entreprises, qui emploient peu souvent des salariés, sont très spécialisées, exerçant rarement d’autres activités.

Depuis 10-15 ans, l’activité des prestataires de soins autres que vétérinaires et maréchaux s’est bien développée. Environ 700 entreprises sont réparties entre les ostéopathes équins, les dentistes équins, les masseurs, les comportementalistes… (synthèse emploi filière équine, décembre 2018).

Environ 900 entreprises exercent une activité en lien avec l’alimentation du cheval (300) et l’équipement du cheval et du cavalier (600, hors enseignes) (synthèse emploi filière équine, décembre 2018). Les nombreux détaillants et distributeurs (205), implantés sur tout le territoire, sont souvent exclusivement dédiés à la vente de matériel en lien avec les activités hippiques ou d’élevage d’équidés.

Il existe 13 000 points de vente « physiques » qui enregistrent les paris PMU à distance jusqu’au départ des courses. Leur activité génère en 2020 près de 81% du chiffre d’affaires du PMU, même si les paris en ligne se sont accrus lors de la crise sanitaire et se développent fortement.

Ces points de vente se situent principalement en zones urbaines, particulièrement en Île-de-France, le parieur PMU étant plutôt citadin. Ils contribuent considérablement à l’emploi lié au cheval en France, puisque l’enregistrement des 8,4 milliards d’enjeux par an se fait principalement manuellement, ces points de vente fonctionnant quotidiennement.