PMU

En 1930, les Sociétés de Courses créent le Pari Mutuel Urbain (PMU), afin d’enregistrer les paris sur les courses en dehors des hippodromes. Le PMU, comme son nom l’indique, est basé sur le pari mutuel : les parieurs jouent les uns contre les autres et les sommes jouées sont partagées entre les gagnants. 

Le PMU devient un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) en 1985, rassemblant les Sociétés de Courses. 

L’offre du PMU s’est diversifiée tout au long de son histoire. Il s’agissait à l’origine de parier sur le vainqueur, voire sur le duo de tête. Progressivement, le Tiercé fait son apparition, puis viennent les notions d’ordre et de désordre. Finalement, le PMU propose aujourd’hui un panel de paris hippiques adapté à tous types de parieurs.

En 2010, l’activité des paris hippiques est ouverte à la concurrence, mettant fin au monopole détenu par le PMU. Le PMU diversifie alors son activité et développe des paris sur une trentaine d’autres sports, ainsi qu’une offre sur le poker.
 

Le GIE-PMU rassemble actuellement 57 Sociétés de Courses, dont les 2 sociétés mères : France Galop pour les courses de plat et d’obstacle et la Société d’Encouragement à l’Elevage du Cheval Français pour les courses au trot.

La gouvernance du PMU se constitue :

• D’une Assemblée Générale, composée des représentants des 57 sociétés membres. Elle statue sur les comptes, prononce le budget prévisionnel et nomme le président-directeur général. Philippe Germond occupe cette fonction depuis 2009, et a été réélu pour 4 ans en avril 2012.
• Du Conseil d’Administrateurs qui est composé de 10 membre élus par l’Assemblée Générale : le président-directeur général et le directeur général délégué du PMU, de représentants des sociétés de courses et de représentants de l’Etat. Composé de représentants des sociétés mères, de Représentants de l’Etat, le Conseil d’Administrateurs définit les orientations stratégiques, commerciales, économiques, financières et technologiques du PMU.
• Du Comité de Direction, composé de 11 membres, qui assure le fonctionnement du PMU.

Historiquement, le PMU commercialise des paris sur les courses hippiques, en points de vente, sur Internet, sur les hippodromes, par téléphone ou via la télévision interactive. 

En 2011, son activité représentait 10,2 milliards d’enjeux, dont 90% réalisés dans les 11 300 points de vente.

Depuis 2010, il propose aussi sur Internet des paris sur une trentaine d’autres disciplines, ainsi qu’une offre de jeu de poker.

Le résultat net du PMU est intégralement reversé aux Sociétés de Courses. Ce financement essentiel à la filière équine française crée de nombreux emplois, directs et indirects.