L'identification par bouton auriculaire
Après une phase expérimentale entre 2007 et 2012, un système d'identification a été proposé de 2013 à 2015 pour les chevaux de rente (filière courte). Elle reposait sur la pose de deux boutons auriculaires, dont l'un contient un transpondeur électronique. L'identification par bouton auriculaire n'est plus possible en France depuis le 1er janvier 2016 (réglementation européenne).
Principe de l’identification par bouton auriculaire
Le principe est de permettre à l’éleveur de réaliser lui-même les opérations d’identification sans intervention d’un identificateur habilité, d’après l’inspiration de la filière bovine. Le transpondeur électronique étant obligatoire pour tous les équidés - article 11 du règlement (CE) n°504/2008 de la Commission européenne (2008) - le seul moyen pour l’éleveur de le poser lui-même était de boucler ses animaux en incluant la puce dans un des boutons auriculaires, car la pose de la puce dans l’encolure est un acte vétérinaire.
Le matériel proposé est un jeu de boucles de type bouton, par cheval, comprenant un bouton actif (avec transpondeur) et un inerte. L’éleveur les posait lui-même sur ses poulains rapidement après la naissance (dans les 7 premiers jours), afin d’avoir une traçabilité précise.
Les boutons auriculaires sont de couleur marron ; ils restent très discrets. Chaque poulain doit avoir les deux oreilles bouclées : à gauche il aura le bouton auriculaire qui contient le transpondeur électronique et à droite il aura un autre bouton inerte, mais portant le même numéro.
Un document d’identification simplifié
Ce document accompagne l’animal (autorisé par l’article 6 du règlement (CE) n°504/2008 de la Commission européenne (2008)). Les poulains ainsi identifiés ont des origines déclarées (par l’éleveur) et non certifiées (par un agent extérieur, IFCE ou vétérinaire). Ce changement de statut empêche les poulains de devenir de futurs reproducteurs.
Les associations nationales représentant les races de trait ont choisi d’accepter les poulains bouclés dans leur stud-book afin ne pas diminuer les effectifs, pour les races menacées notamment. Certains demandent le dé-bouclage des produits qui se destinent à la reproduction, d’autres non.
En savoir plus sur nos auteurs
- Mathilde DHOLLANDE Responsable marketing et communication IFCE-SIRE