Le choix du cheval et du matériel est une étape importante qui dépend de l’utilisation qui sera privilégiée : loisir, sport, tradition ou utilitaire. Il est donc important d'y accorder une attention toute particulière.
Le danger serait de prendre en considération en premier lieu des critères affectifs ou esthétiques. Effectivement, il faut savoir rester objectif sur les qualités d’un animal afin qu’il soit adapté à l’effort qui lui sera demandé.
Pour une activité de loisir, l’équidé pourra être un cheval, mais aussi un poney, une mule ou un âne. Il faudra être vigilant à choisir un animal robuste et endurant puisqu’on lui demandera souvent de tracter une voiture transportant plusieurs personnes, sur de longues distances, le plus souvent au pas. Les terrains et l’environnement seront variés, l’équidé doit avoir de bons pieds ferrés et être d’un tempérament calme et peu sensible, avec néanmoins une bonne activité.
Dans le cas d'une activité sportive, les poneys ou chevaux de races de sang seront privilégiés. L’effort demandé sera plus court que lors d’une promenade mais intense, nécessitant une bonne condition physique. Un tempérament sensible sera plus adapté et, si le meneur est débutant, un cheval déjà dressé et mis sur la main, sera plus facile à utiliser.
Dans le cas d'une activité de tradition, le choix se portera sur des équidés de race « historiques », soit lourdes (ex : Percheron), soit de type carossier (ex : Frison). Les voitures sont souvent imposantes et le nombre de personnes peut être important. Par ailleurs l’effort demandé sur les concours est conséquent, il faut donc veiller à choisir un cheval en bonne condition physique.
Pour une activité utilitaire, le cheval de trait est souvent le plus approprié, néanmoins des poneys, ânes ou mules peuvent convenir, surtout si les tâches à accomplir ne nécessitent pas le déploiement d’une force importante. L’équidé doit être d’un tempérament calme et peu sensible, surtout pour circuler sur la voie publique.
Dans le cas d’un attelage multiple, il faut être vigilant à la cadence des allures de chacun des équidés. En effet il est compliqué pour deux chevaux de travailler ensemble avec des cadences différentes. C'est un critère qui se modifiera malheureusement peu, même avec le travail.
Choix du harnais
De la même façon que le choix du cheval, le choix du harnais dépend de l'utilisation qui est souhaitée. Il doit quand même être le plus léger possible, fonctionnel et doit présenter, surtout, des qualités de confort importantes pour le cheval.
La sellette doit être légère, la dossière et la sous-ventrière doivent être mobiles. On peut avoir une sous-ventrière mobile ou fixe (si dossière mobile) ou bien encore une sangle qui présentera, à son extrémité, une boucle pour le contre-sanglon de sangle et une seconde boucle, au-dessus de la première, pour le contre-sanglon de porte-brancards.
Les barres de fesses doivent, dans la mesure du possible, être indépendantes. Si une barre de fesses unique se divise en fourche, alors il faudra prêter une attention toute particulière à ce que les deux contre-sanglons fixés sur l'avaloire, là où viennent se fixer les barres de fesses, soient le plus écartés possible l'un de l'autre. La raison simple est que la partie de l'avaloire qui passe derrière les fesses du cheval doit être la plus courte possible.
La bricole doit être légère et le surcou doit comporter deux contre-sanglons afin que, tout comme l'avaloire, la partie qui passe sur le poitrail soit la plus courte possible.
Enfin, la bride doit être plutôt en cuir, réputé plus confortable pour le cheval.
Elle doit être adaptée à l'activité. Les informations techniques indispensables sont décrites dans l’ouvrage. Attention de porter un souci tout particulier au poids. Une voiture trop lourde sera toujours un problème.
