Utilisateur professionnel de traction équine

L’utilisateur professionnel de traction équine peut travailler avec un équidé attelé à des fins utilitaires dans les milieux agricoles (travail des sols dans les vignes, maraîchage…), urbains (transport scolaire, arrosage et entretien des espaces verts, collecte des déchets…), ruraux (débardage, milieux naturels fragiles…) et touristiques (défilés, mariages, tourisme attelé…). Il peut également travailler à des fins sportives et de loisirs (enseignement, compétition). L’utilisateur de traction équine peut exercer en tant que salarié ou entrepreneur. Certains peuvent être des agriculteurs qui utilisent la traction équine pour la gestion de leurs travaux sur leurs exploitations. D’autres sont des prestataires de services dont la clientèle peut être variée (collectivités, agriculteurs, gestionnaires de forêts…).

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utilisateur professionnel de traction équine
Sommaire

Répartition des activités de traction équine

Bien que n’ayant jamais totalement disparu, la traction équine en France a connu et connaît encore d’importantes mutations, depuis sa période de pleine activité (avant-guerre) jusqu’à aujourd’hui. Parfois considérées comme obsolètes, les activités de traction équine ont perduré grâce à quelques passionnés. Depuis une trentaine d’années, elles connaissent une nouvelle dynamique car elles sont en phase avec les évolutions sociétales et les attentes du public, notamment concernant le respect de l’environnement.

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Répartition des activités des utilisateurs professionnels de la traction équine © IFCE
Une enquête a été réalisée en 2020 par la Société Française des Équidés de Travail (SFET) auprès des utilisateurs professionnels d’équidés de travail, dans le cadre de l'Observatoire économique et social des équidés de travail. Parmi les 461 utilisateurs professionnels de traction équine recensés, 32% ont au moins deux activités de traction équine et interviennent donc dans plusieurs activités pour diversifier leurs prestations, leur permettant d’être actifs tout au long de l’année. Ainsi, 37% des utilisateurs pratiquent la traction maraîchère, 29% le travail du sol dans les vignes, 29% le transport de personnes et 25% le débardage et l’entretien des milieux (cf. figure ci-contre). Non exhaustives, ces tendances donnent une image partielle de l’utilisation professionnelle de la traction équine en France.

Formations aux activités de traction équine

S’initier et se perfectionner grâce à des formations courtes

Dans le sport et les loisirs, en école d’attelage

Les écoles d’attelage sont la plupart du temps des clubs affiliés à la Fédération Française d’Équitation (FFE), laquelle a développé un label « École d’attelage ». Les Galops® sont l'appellation officielle des différents niveaux de compétences du pratiquant licencié de la FFE. Ils font l'objet d'un règlement spécifique et de modalités d'évaluation.

Les Galops® meneur se déclinent du niveau 1 à 7 en attelage solo (un seul cheval attelé à la voiture hippomobile). Des Galops® spécifiques existent au niveau 7 pour l’attelage en paire (2 chevaux attelés de front) ou en team (attelage à 4 chevaux).

Dans l’entretien des espaces naturels ou agricoles

Sur le territoire français, plusieurs formations techniques sont proposées par différents organismes nationaux ou départementaux, dont par exemple :

Il existe des écoles nationales abordant des domaines spécifiques de la traction équine. Parmi celles-ci, peuvent par exemple être citées l’École Nationale du Cheval Vigneron ou encore l’École Nationale des Ânes Maraîchers. Ces écoles proposent la formation de l’équidé et de l’utilisateur.

Se professionnaliser dans les métiers de l’attelage utilitaire

Aucune formation ni diplôme ne sont actuellement obligatoires pour pratiquer une activité d’attelage utilitaire. Concernant les activités de transport ou impliquant des passages sur la route, aucun permis n’est requis pour la conduite d’un attelage.

Si, dans ce secteur d’activité, aucune certification n’est obligatoire réglementairement, les compagnies d’assurances demandent fréquemment à leurs assurés un diplôme ou un niveau de Galops® dans le cadre d’une assurance professionnelle au transport de personnes. Le conducteur doit également avoir les connaissances, l’habileté et la maîtrise nécessaires, sans que cela soit précisé réglementairement.

Il existe plusieurs formations dans les domaines de l’attelage utilitaire.

Formations certifiantes

Une formation est dite certifiante si elle permet d’obtenir une certification officielle. D’après l'article L6113-1 du code du travail, « les certifications professionnelles sont constituées de blocs de compétences, ensembles homogènes et cohérents de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées ».
  • Le Certificat de Spécialisation (CS) Utilisation et Conduite d'Attelages de Chevaux (UCAC) est un titre du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), créé avec l’appui du Syndicat National des Professionnels de la Traction Animale (SNPTA). La formation cible l’utilisateur professionnel de chevaux attelés, qui emploie des chevaux contre rémunération, soit pour transporter du public ou des marchandises, dans des lieux publics ou privés, et en engageant sa propre responsabilité.
  • Le Certificat de Spécialisation (CS) Débardage par Traction Animale (DTA) est un titre du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). La formation cible l’utilisateur professionnel de traction animale effectuant du débardage ou des interventions en milieux fragiles.
  • Le certificat Mener et Éduquer des Chevaux d'Attelage (MECA), inscrit au répertoire spécifique, fournit les compétences pour gérer un attelage de 1 à 2 chevaux au quotidien dans une pratique de prestations de services, mais également pour entretenir et améliorer sa cavalerie (basées sur le bien-être des chevaux dans leur activité).

Formation qualifiante

Une formation est dite qualifiante si elle permet d’obtenir un certificat d’aptitude, mais pas un diplôme ou une certification.

Le brevet fédéral de Meneur d'Attelage de Tourisme Équestre (MATE) est délivré par le Comité National de Tourisme Équestre (CNTE). Il est destiné aux meneurs pratiquant la randonnée en attelage et l’encadrement de groupe(s) au cours de ces randonnées.

Se former à l’enseignement de l’attelage

Pour enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive ou entraîner ses pratiquants contre rémunération, à titre d'occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou occasionnelle, il est obligatoire de détenir un diplôme ou un titre professionnel (article 212 du code du sport).

  • Le titre à finalité professionnelle de moniteur (enseignant animateur) option Attelage, délivré par la FFE, permet d’enseigner l’attelage en autonomie au sein d’une structure équestre.
  • Le Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport (DEJEPS) spécialité Perfectionnement sportif, mention Sports équestres, support Attelage, diplôme du Ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques, permet d’enseigner l’attelage à tous niveaux, jusqu’au suivi en compétition.
Parcours de formation aux métiers de l'attelage et de la traction équine

L’ensemble des formations est répertorié, avec leurs niveaux d’accès, dans le schéma ci-dessous :

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© équi-ressources / IFCE

Statuts des utilisateurs professionnels de traction équine

L’utilisateur professionnel de traction équine peut avoir un statut de salarié ou d’entrepreneur indépendant. En effet, les activités exercées peuvent aller de la simple exécution de tâches, mais aussi aller jusqu’à la gestion de sa propre exploitation ou entreprise. En règle générale, l’utilisateur professionnel de traction équine réalisant lui-même les activités de dressage ou d’entraînement de ses chevaux, exerce sous le régime agricole. Sinon, il relève des activités de nature commerciale.

Afin de conserver une quantité de travail constante tout au long de l’année, il est recommandé de combiner plusieurs activités. Le fait de proposer plusieurs activités demande d’avoir des chevaux polyvalents et que les activités soient complémentaires pour limiter les coûts de matériel.

La rémunération est variable en fonction du statut et de la (des) activité(s) pratiquée(s). En 2020, des repères technico-économiques ont été fournis sur la prestation de traction équine:

  • Services urbains ⇒ 84 €TTC/h
  • Tourisme ⇒ de 24 à 180 €TTC/h
  • Prestations de débardage et de gestion de milieux naturels ⇒ de 74 à 90 €TTC/h
  • Travail du sol ⇒ de 66 à 99 €TTC/h
  • Travail dans les vignes :
    • À l’heure : 65 à 76 €HT/h pour les activités d'entretien | 96 €HT/h pour les activités de remise en état
    • À l’hectare : prix selon le type d’intervention ⇒ 250 à 950 €HT/ha

Différents métiers autour de la traction équine

Le métier d’utilisateur professionnel de traction équine est associé à de multiples activités. Nous avons choisi de décrire quatre sous-catégories de métiers distincts fréquemment observés chez les utilisateurs professionnels de traction équine : le meneur cocher, le meneur débardeur, le meneur laboureur et le meneur enseignant. Quelle que soit l'activité, la bonne connaissance des équidés fait partie des qualités requises incontournables pour savoir le sélectionner pour son (ses) activité(s), entretenir son niveau de performance, assurer son bien-être et sa longévité dans l’activité.

Le meneur cocher

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© Mélanie Guillamot
Le meneur cocher a pour missions de conduire un attelage d’un ou plusieurs chevaux afin de transporter des personnes, des biens ou des marchandises. Ainsi, le meneur cocher peut assurer des activités de transport scolaire ou touristique, de collecte d’ordures ménagères, de tri sélectif ou d’encombrants, d’entretien des espaces verts et d’arrosage des massifs de fleurs pour les collectivités. Pour cela, le meneur cocher doit également assurer l’entretien de la voiture, du harnachement et les soins aux chevaux.

Les compétences et qualités requises spécifiquement à ce domaine d’activité sont la maîtrise du menage de chevaux en simple et en paire, et la bonne application des règles de circulation et de sécurité. Pour les activités touristiques, le sens du contact et des relations humaines, la connaissance de l’environnement local et culturel, et la pratique d’une langue étrangère sont des compétences supplémentaires utiles.

Les formations préparant à tout ou partie de cette activité sont :

Témoignage de Rozenn Stephan

« Un poulain acheté sur un coup de cœur lors d’une fête de village m’a donné envie de renouer avec le monde du cheval. L’attelage est arrivé ensuite comme une évidence, il fallait donc une formation à la hauteur de mes attentes. J’avais 50 ans quand j’ai passé mon certificat de spécialisation Utilisation de chevaux attelés (aujourd’hui nommé Utilisation et conduite d’attelages de chevaux). Le diplôme en poche, j’ai débourré mon poulain et j’ai commencé par proposer des balades à mes voisins et amis. Aujourd’hui, je suis responsable de la traction animale pour l’association Espaces (l’insertion par l’écologie urbaine). Avec un piquet de trois chevaux, j’encadre des salariés en insertion professionnelle. Ensemble, nous assurons un circuit de ramassage des ordures et nous nettoyons autour des conteneurs. Un de mes chevaux est utilisé également pour du débardage. Je conseillerais à quelqu’un qui souhaite se lancer de trouver une formation encadrée par des gens sérieux et bienveillants. Les qualités d’un bon cocher/meneur sont avant tout l’anticipation et la sécurité, mais aussi la rigueur et l’humilité, sans oublier l’amour du cheval. Il est indispensable de le considérer comme un collaborateur de travail. »

Le meneur débardeur

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© Mélanie Guillamot
Le meneur débardeur utilise la traction équine pour le débusquage et l’empilage du bois : tirer les arbres de leur point d’abattage jusqu’à la place de stockage où ils seront repris par un tracteur ou un camion. Il peut intervenir sur des milieux fragiles peu compatibles avec des engins mécaniques lourds (élimination de plantes invasives, réouverture de tourbières, transport de matériaux d’aménagement de site…).

La connaissance de la forêt et de la sylviculture, une bonne condition physique, la capacité à travailler en extérieur par tous les temps, à s’adapter et à s’organiser pour gérer l’agenda des interventions sur l’année, mais aussi la maîtrise des règles de sécurité, sont essentielles à la mise en œuvre de cette activité.

Une formation spécifique prépare à ce domaine d’activité, il s’agit du Certificat de Spécialisation (CS) Débardage par Traction Animale (DTA). Pour entrer en forêt, il faut qu'au moins une personne de l'équipe, si ce n'est le débardeur lui-même, soit titulaire d'un CAP agricole Travaux forestiers. Pour abattre un arbre en forêt, il faut être titulaire du Brevet Professionnel (BP) Responsable de chantiers forestiers.

Témoignage de Vincent Seite

« J’ai obtenu un Bac Sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement avant de passer un BTS ACSE. J’ai travaillé 5 ans en entreprise de négoce agricole par la suite. En 2007, j’ai créé mon entreprise en tant que débardeur et j’ai commencé mes premiers chantiers. La majeure partie de mon temps, je fais du débardage, du dessouchage de plantes invasives et de la prestation de services (animation marché de Noël par exemple). Je fais également de la plantation et de l’entretien. Je commence vers 6h le matin, je nourris et fais les soins aux chevaux. Ensuite, à 9h, je suis opérationnel sur les chantiers jusqu’à 16h30, avec 30 min de pause le midi. Le soir, je rentre et fais de nouveau les soins aux chevaux. C’est un métier où il faut aimer le cheval, mais surtout connaître et aimer la forêt, afin de pouvoir évoluer seul et de la meilleure façon dans le milieu. »

Le meneur laboureur

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© Mélanie Guillamot
Le meneur laboureur travaille la terre et entretient les cultures avec l’aide d’équidés (désherbage, protection des cultures, récoltes…) dans différents types de cultures (vigne, maraîchage, plantes sarclées, plantes aromatiques, petits fruits, voire céréales). Le meneur laboureur réfléchit à la meilleure stratégie d’intervention du travail avec les équidés dans l’itinéraire technique des cultures (périodes, outils et types d’interventions…).

La viticulture est actuellement un débouché important et en croissance pour l’activité de traction équine, qui apporte une réelle plus‐value reconnue par les vignerons. La traction équine en vigne consiste à assurer tout ou partie du travail du sol sous le rang et parfois entre les rangs de vigne. Cette activité a pour objectifs, par le biais de différents types d’interventions, de limiter la pousse des adventices, de favoriser le développement en profondeur du système racinaire de la vigne, de favoriser la circulation et l’accès à l’eau et de limiter l’effet du gel.

Le meneur laboureur, tout comme le meneur débardeur, doit avoir une bonne résistance physique. Il doit savoir s’adapter, gérer l’agenda des interventions sur l’année et maîtriser les règles de sécurité liées à son activité. Une bonne connaissance du terrain et du travail de la terre est également nécessaire.

Dans certains établissements, la formation au Certificat de Spécialisation (CS) Utilisation et Conduite d'Attelages de Chevaux (UCAC) propose des découvertes de cette activité.

Témoignage d’Olivier Pichaud

« C’est pour agir dans l’écologie que je me suis tourné vers le travail avec des chevaux. Mais la rencontre du cheval a décuplé mon ardeur et m’a donné une grande leçon de vie. Je vibre encore grâce à ce que le don de soi et la confiance réciproque apportent aux deux êtres aussi opposés que nous sommes. Le bien-être au travail de notre duo est essentiel. Nous travaillons essentiellement dans les vignes des crus méridionaux et souvent sur d‘authentiques parcelles centenaires. En 20 ans d’activité, j’ai vu les modes de cultures changer radicalement et aujourd’hui je suis convaincu que l’énergie douce du cheval peut aider à relever les défis de l’adaptation au changement climatique. Le monde vigneron est en pleine mutation et nous cherchons sans cesse, avec mes clients, à diminuer notre impact en adaptant nos outils, nos pratiques d’interventions, de plantation, afin de maintenir la vitalité et la fertilité des sols. »

L’enseignant en attelage

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© B. Lemaire / IFCE
L’enseignant en attelage doit être capable de développer, organiser et réaliser une action pédagogique en attelage, d’animer une structure équestre et de gérer au quotidien la cavalerie de la structure.

Le titre à finalité professionnelle de moniteur (enseignant animateur) option Attelage est requis pour exercer cette activité. L’enseignant en attelage peut évoluer vers un poste d’entraîneur en validant la formation DEJEPS spécialité Perfectionnement sportif, mention Sports équestres, support Attelage. La validation des aptitudes à la coordination d’activités et au perfectionnement sportif dans la discipline de l’attelage permet de devenir entraîneur en compétition.

Témoignage de Frédéric Morin

« J’ai travaillé pendant 20 ans dans les Haras nationaux. J’ai eu l’opportunité, en 2010, de passer mon BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) mention Attelage. Une école d’attelage a été créée au Haras national de Besançon et cette école proposait également des cours d’attelage pour les enfants avec des poneys et du matériel de petite taille. En 2020, j’ai racheté une ferme familiale dans le Jura, que j’ai transformé en école d’attelage. L’âge des élèves variant entre 6 ans et 88 ans, j’ai nommé l’école « L’attelage à tout âge ». La majorité du public pratique une activité de loisirs, certains viennent pour des cours de compétition avec leurs chevaux ou s’entraînent avec les miens, certains viennent se former à la traction équine pour le travail dans les vignes. L’activité se développe, un manège est en projet de construction. Le plus important est de savoir être polyvalent et d’avoir une cavalerie polyvalente également. »

Le meneur d’attelage sportif

Le meneur d’attelage sportif n’est généralement pas un métier, mais plutôt une activité de loisir. En effet, sur le terrain, les meneurs de compétition ont une autre activité professionnelle principale (souvent en dehors de la filière équine) leur permettant l’accès à la compétition (coût important).

Évolutions/perspectives

L’utilisateur professionnel de traction équine peut diversifier ses activités autour de la traction équine, en étant vigilant à la saisonnalité de chaque activité, à l’investissement en nouveau matériel que cela peut représenter, à l’entraînement/éducation particulier(e) des chevaux que cela peut demander. Il doit acquérir les connaissances du milieu dans lequel il évolue et savoir adapter son matériel, sa cavalerie et son savoir-faire pour être pluriactif.

En savoir plus sur nos auteurs
  • Clémence BÉNÉZET Ingénieure de projets & développement IFCE
  • Juliette MOS Ingénieure de projets & développement IFCE
  • Charlène LOURD Ingénieure de projets & développement - service équi-ressources IFCE
  • Rachel ALMERAS Ingénieure de projets & développement IFCE
  • Marellia AUGER Ingénieure de projets & développement IFCE
  • IFCE - équi-ressources Emplois et stages dans la filière équine
Pour retrouver ce document: www.equipedia.ifce.fr
Date d'édition : 10 05 2024

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